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Ma vie imaginaire, selon Gwen Le Gac


L'exposition "Pour de vrai, pour de faux : Ma vie imaginaire selon Gwen Le Gac" sera présentée pendant un an dans les médiathèques de Plaine Commune, en Ile de France. J'ai accompagné pendant neuf mois un comité de bibliothécaires pour les former à la création d'exposition, et conçu une scénographie à partir des images que nous avions sélectionnées. Comme Gwen Le Gac manie des techniques variées, j'ai voulu traduire sa démarche artistique grâce à diverses interactions et matériaux, à travers une scénographie qui joue sur le vrai et le faux dans le mode d’impression (sur bois, tissu...). L'exposition offre une immersion dans l'imaginaire et interroge le rapport au réel comme le fait l'oeuvre de l'illustratrice.


Après le kakemono présentant l’exposition, une silhouette invite à monter à quatre pattes sur un cube pour dompter les images effrayantes extraites du Terrible six heures du soir. Ces masques dialoguent avec le module « Cadrages », peint pour donner plus de relief à des images ambivalentes, entre violence et douceur.


Plus loin, le module éclairé « Reflets » dénonce la tyrannie de la beauté, en s’appuyant entres autres sur l’album L’Une belle, l’autre pas. La jeune fille au cœur imprimée sur du bois coulisse latéralement pour traduire le jeu de superposition mis en œuvre dans le livre par la découpe des pages. Lumineux comme son propos engagé, il dialogue avec les jeunes filles rassemblées sur le module « Rêveries », qui permet littéralement de plonger dans l’imaginaire à l’aide de miroirs intégrés dans deux images de La Règle d’or du cache-cache. Cette immersion se poursuit dans la cabane « Cache-cache », qui ménage un espace de lecture et de jeu grâce à un triptyque onirique.


Enfin, un module permet d’explorer la petite fabrique du « méTissage », avec une sélection d’images extraites des albums et documentaires de Gwen Le Gac, et représentant quelques unes de ses inspirations : imprimées sur polyester, elles sont dissimulées entre des échantillons de papier peint. Un tiroir expose des tissus, des enveloppes argentines et du papier de soie ayant servi à la fabrication des illustrations. Au dos de ce module, une petite bibliothèque est accessible depuis un tapis, sur lequel se trouve un livre en tissu intitulé « Émotions ». Il mêle des images des albums Douze et Je suis une couleurs dans une lecture intimiste propice à leur interprétation.

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